Le
bâtiment occupé par Eurodif à Versailles a été construit en 1897 et
1898. Le magasin est en pierre blanche et en ardoise pour le toit. Sur
le toit il y a des épis de faîtage qui sont en plomb.
Il y a une marquise. C'est un auvent vitré situé devant une porte. Il
court tout autour du rez-de-chaussée. Le toit a un pavillon sur l'angle
du bâtiment donnant sur la rue (haut et rectangulaire). On voit sur la
façade qu'il y a écrit “À la ville de Paris” et “Magasin de nouveautés”.
Bettina
Les magasins de nouveautés à partir de 1820 adoptent une nouvelle
technique de vente : les clients pouvaient essayer, échanger et
toucher. Les articles sont présentés dans de grandes vitrines alors
qu'avant les vitrines étaient cachées et recouvertes de grands rideaux
rouges. Au
début, ce magasin s'appelait “A la Ville de Paris”, puis “Les magasins
Dufayel”, avant de devenir “le Printemps”. En 1992 le magasin a brûlé,
et après sa reconstruction est devenu "Eurodif".
Mathilde
À l’emplacement du bâtiment Eurodif se trouvait une maison. Claude
Louis Linotte de Poupenham, bourgmestre de Bouillon au Duché du
Luxembourg prit possession de la maison en 1808. Il la vendit en 1827 à
Acceul Louis Louesse.
Sa veuve y loua en 1881 un appartement au Cercle commercial et
industriel qui venait de se fonder. Le Cercle y resta jusqu'en 1897
mais cette année-là le propriétaire du magasin voisin rue du Maréchal
Foch “La Ville de Paris” agrandit ses locaux qui, reconstruits,
occupèrent tout l’angle de l’avenue.
Vers 1900 il prit le nom de “magasin Dufayel”. A partir de 1923 ou 1924
l’établissement dépendit du Printemps de Paris mais ce n’est qu’en 1960
qu’il perdit son nom primitif pour devenir “le Printemps”. Le magasin
Eurodif lui a succédé en 1991.